J’ai commencé un nouveau projet en collaboration avec la sécurité routière pour monter des actions seniors. L’objectif est de mettre en place une action de sensibilisation à la sécurité routière à destination des usagers de la route âgés de plus de 65 ans.
Ma mission est de proposer une solution pour vieillir en bonne santé.
Les seniors représentent 30% des personnes décédées sur les routes. Ce sont les piétons seniors qui sont majoritairement concernés. Ces opérations permettent aux seniors de venir s’informer, découvrir et échanger autour de différents ateliers de prévention animés par les partenaires départementaux de la sécurité routière.
Ce sont des actions pour mieux prendre en compte la vulnérabilité des seniors sur la route.
Présentation de La Sécurité Routière
La Direction de la sécurité et de la circulation routières (DSCR) est une direction d’administration centrale créée en 1982 au sein du ministère de l’équipement.
Elle est devenue la Délégation à la sécurité et à la circulation routière (DSCR) en 2008 et a été rattachée au ministère de l’intérieur en 2012.
La DSCR élabore et met en œuvre la politique de sécurité routière.
Ses principales missions sont :
– Le code de la route : coordination des travaux législatifs et réglementaires en la matière;
– L’éducation routière : définition des règles et conditions d’organisation des examens du permis de conduire ainsi que des dispositions relatives à l’enseignement de la conduite et de la sécurité routière, animation des réseaux professionnels de l’enseignement de la conduite et de la sécurité routière;
– L’animation de la politique de sécurité routière au plan national et au plan local, mise en œuvre de partenariats au niveau national;
– Le contrôle et sanction automatisé des infractions routières
– La communication et l’information en matière de sécurité routière;
– Les études et expérimentations dans le domaine de la sécurité routière , avec le concours de l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR);
– La mise en œuvre du traitement automatisé dénommé « système national du permis de conduire » (permis de conduire) et du traitement automatisé dénommé « système d’immatriculation des véhicules » (certificat d’immatriculation);
Pour la mise en œuvre de ses missions, la Sécurité Routière travaille en collaboration avec différents acteurs publics qui sont :
Le Premier ministre
Le Ministère de l’intérieur
Le MEDDE : Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie
Le Ministère de la justice
Le Ministère en charge de la santé
Les partenaires de l’urgence
Le Ministère du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social
Le Ministère de l’éducation nationale
Et Les collectivités territoriales
Les effets de l’âge sur la conduite
Avec l’âge, les conducteurs deviennent plus prudents. Pour autant, une longue expérience de la conduite, ne dispense de s’interroger sur ses capacités pour prévenir d’éventuelles difficultés et continuer à conduire en toute sécurité.
Lors des salons ou des sessions de remise à niveau du Code de la route ont peut tester différents ateliers comme :
– Le parcours alcool
– Le réactiomètre
– Parcours « Atelier Fatigue »
Prendre soin de son état physique
Avec l’âge, des altérations physiologiques apparaissent inéluctablement. Ces changements, qui portent essentiellement sur la vision, l’ouïe et la motricité, modifient progressivement l’aptitude à la conduite.
Diminution de l’acuité visuelle :
Baisse de la vision de près et de la vision de loin ;
Temps d’accommodation plus long entre la vision de près et la vision de loin ;
Altération de la perception de la luminosité, des contrastes et des couleurs.
Rétrécissement du champ visuel.
Diminution de la résistance à l’éblouissement : Le temps de récupération d’un œil ébloui augmente avec l’âge. Quand il faut 10 secondes à 25 ans, cela peut mettre jusqu’à 2 minutes chez les plus de 40 ans.
Affaiblissement de la qualité de l’audition : discerner les sons et localiser leur origine est plus difficile.
Diminution des réflexes : le temps de réaction est plus long.
Astuce : S’entretenir est la stratégie la plus efficace pour rester autonome le plus longtemps possible.
Adapter son comportement
Avec un minimum d’organisation et une bonne hygiène de vie, il est possible de pallier les déficiences et d’adapter son comportement à ses facultés de conduite.
Veillez à votre état de santé
Ayez une pleine conscience de vos capacités. Consultez régulièrement votre médecin généraliste, mais aussi, si nécessaire, un ophtalmologiste. Faites tester votre vue, votre ouïe et vos réflexes.
Sachez remettre en question votre capacité de conduite : les incidents à répétition peuvent être le signe annonciateur d’un accident plus grave. N’hésitez pas à prendre l’avis de votre entourage.
Prenez garde aux médicaments incompatibles avec la conduite, et dont l’emballage porte le symbole ci-contre.
Évitez les sucreries, les aliments riches en graisse et la consommation d’alcool.
Évitez les longs parcours et les heures de pointe, planifiez vos trajets à l’avance.
Les soucis et le stress gênent la concentration sur la route. S’il le faut, préférez le train à la voiture.
La fatigue et le manque de sommeil sont un risque réel. En cas de somnolence, faites une pause d’au moins quinze minutes dès les premiers signes.
Astuce : Une bonne préparation permet de diminuer notre vulnérabilité. (Prévoir des chaussures et vêtements adaptés par exemple.)
Conclusion
Avez-vous déjà participé à une action de la sécurité routière ? Je vous invite à partager votre expérience dans les commentaires. Merci