La création des arrêts de travail
En France, dès 1928, la loi prévoit pour l’assuré malade, d’après attestation médicale, le droit, dès le sixième jour, à une indemnité par jour ouvrable d’un demi-salaire quotidien, jusqu’à la guérison ou la consolidation de la blessure pour un maximum de six mois.
Dès 1935, l’ordonnance opère une re-codification de cette loi. Elle garantit toujours à l’assuré malade le droit dès le sixième jour à une indemnité. Elle précise que l’indemnité est due par jour ouvrable. Cette indemnité est alors de trois à dix-huit francs. L’indemnité est dorénavant due dès le quatrième jour, si l’assuré a au moins trois enfants à sa charge.
Des statistiques
Malakoff Médéric Assureur en santé et prévoyance décrypte l’absentéisme en entreprise avec une étude qui porte sur 3 millions de salariés.
Phénomène complexe et multifactoriel, l’absentéisme concerne un tiers des salariés pour une durée moyenne d’arrêt maladie de 18,1 jours.
Outre les conséquences humaines, d’organisation, de qualité de service, de relation clients, d’image ou de climat social, l’impact financier des arrêts de travail est important pour les entreprises : en 2014, ils représentaient l’équivalent de 42 emplois à temps plein (ETP) dans une entreprise de 1 000 salariés. L’absentéisme est par ailleurs une préoccupation majeure pour 89 % des dirigeants.
Les enseignements clés de l’Étude Absentéisme 2015
Des chiffres relativement stables ou en légère hausse
32,6% des salariés sont absents au moins une fois dans l’année. Ce chiffre reste relativement stable par rapport à 2013 (32,4 %).
La durée moyenne d’un arrêt maladie est de 18,1 jours calendaires (contre 17,4 en 2013). Ce chiffre est en augmentation dans toutes les entreprises, quelle que soit leur taille.
Le nombre de jours d’absence par salarié est de 11,4 jours (vs 10,8 jours en 2013).
Le nombre de jours d’absence par salarié absent s’élève à 35 jours (vs 33,4 en 2013).
Chaque salarié s’arrête 0,63 fois par an. Ce chiffre est stable depuis 4 ans.
Il convient de noter que le nombre des arrêts de plus de 10 jours a tendance à augmenter (+5 % vs 2013) alors que celui des arrêts de moins de 10 jours diminue.
Les facteurs déclencheurs d’un arrêt de travail :
Des déterminants multiples qui trouvent leur origine à la fois dans la sphère personnelle et dans la sphère professionnelle.
Les facteurs liés à l’état de santé et l’hygiène de vie ont un impact sur l’absentéisme.
– La mauvaise qualité du sommeil augmente de 30 % le taux d’absentéisme.
– Les salariés qui souffrent d’un handicap ou déclarent une maladie chronique sont 50 % plus nombreux à être absents que la moyenne des salariés.
La situation d’aidant (personne s’occupant d’un proche malade ou dépendant), phénomène en expansion, a également un fort impact sur la présence dans l’entreprise.
– Les aidants familiaux représentent près de 24 % des arrêts non prévus de courte durée (de 3 à 5 jours).
– Le taux d’absences non prévues de cette population est 40 % supérieur à celui des salariés n’ayant pas de personne à charge.
Les conditions de travail jouent un rôle important dans l’absentéisme.
– Un salarié ayant connu une restructuration ou une réorganisation de son service ou métier dans l’année est davantage absent qu’un salarié qui n’a connu aucun de ces événements (+20 %).
– Un salarié reconnu par sa hiérarchie, qui bénéficie d’autonomie dans son travail et qui peut développer ses compétences professionnelles sera moins arrêté au cours de l’année (taux inférieur de 10 %).
Une solution
Le fait d’être en arrêt de travail a des répercussions : sur la perte de confiance en soi, la crainte du retour au poste de travail, celle de ne pas retrouver sa place dans l’équipe…
La méthode C.E.L.I.A repose sur une démarche qui englobe 3 aspects : L’état physique, l’état d’esprit et l’état émotionnel du salarié pour trouver des solutions adaptées.
Selon la situation et les besoins spécifiques du salarié, le déroulement et le contenu de l’accompagnement sera adapté autour de trois objectifs :
1. Prendre soin de l’état d’esprit : le salarié va clarifier son projet professionnel
2. Prendre soin de l’état physique : le salarié va se reconnecter à son corps et retrouver l’énergie qui est en lui.
3. Prendre soin de l’état émotionnel : le salarié va retrouver la confiance en ses capacités, ses compétences et ses valeurs.
Pourquoi utiliser la méthode C.E.L.IA ?
Bénéfices pour l’entreprise :
Favoriser le bien-être du salarié et le climat social de l’entreprise.
Maîtriser les cotisations de protection sociale pour préserver les équilibres économiques et le principe de solidarité.
Favoriser la productivité, faciliter la réintégration du salarié.
Prévenir le risque d’allongement de la durée d’absentéisme et limiter ses effets sur la gestion des ressources humaines.
Réduire les risques de passage en invalidité.
Bénéfices pour le salarié
Favoriser le Bien-être du salarié en vue de sa reprise d’activité et résoudre durablement les problématiques ayant généré son arrêt de travail.
Éclaircir son projet professionnel, lever les appréhensions à la reprise et maintenir le lien social.
Éviter la prolongation, la répétition chronique des arrêts de travail et le risque de désinsertion professionnelle (et ses effets induits : rupture familiale et professionnelle, perte de revenus, isolement).
Apporter des solutions durables aux difficultés rencontrées.
Respecter la confidentialité des informations.
Conclusion
Si vous connaissez un employeur qui veut aider ses salariés en arrêt de travail, je vous invite à me contacter.